Les événements en Grèce ne peuvent que nous interpeller. Comme le disait si bien Filoche dans le billet précédent, « Nous sommes tous solidaires ».
Sous le titre trompeur de « Riots regarded as ‘social uprising’ », le quotidien grec conservateur Kathimerini a publié un sondage relativement intéressant qui montre qu’une grande majorité de grecs (60%) perçoivent les événements comme l’expression d’un mouvement populaire et pas comme des simples émeutes provoquées par une minorité d’activistes.
On est donc très éloigné de l’image que le gouvernement grec voudrait faire passer, c’est-à-dire que la crise ne serait que le faite de gauchistes ou d’extrémistes, donc de personnes à la marge.