Pages de gauche: une publication socialiste indépendante
Fondé en 2001, Pages de gauche est rédigé par des militant-e-s du monde associatif et syndical. Le journal revendique une ligne rédactionnelle socialiste tout en étant indépendant du parti socialiste. Nous présentons chaque mois un riche aperçu des discussions d’opinions socialistes relatives aux questions qui animent l’action et la réflexion de la gauche, et présentons une lecture critique de la politique cantonale, nationale et internationale.
Financé exclusivement par ses abonné-e-s, Pages de gauche a besoin de votre soutien pour se renforcer et croître. Face à la presse bourgeoise, nous vous apportons chaque mois un regard indépendant sur l’actualité, nous vous proposons des alternatives de gauche à l’évolution en cours et nous engageons résolument en faveur d’un projet politique de démocratisation de la société et de l’économie. Aujourd’hui plus que jamais, une presse de gauche est une nécessité: ABONNEZ-VOUS!!!
Le manifeste de Pages de gauche
Pages de gauche offre à ses lectrices et à ses lecteurs une édition spéciale pour fêter ses 100 numéros. Plutôt que de nous intéresser au passé, à notre passé, c’est-à-dire à ces 100 numéros parus depuis le mois de mai 2002, nous avons décidé de nous tourner vers l’avenir. Pour ce faire, nous avons choisi une solution originale: synthétiser les positions politiques que Pages de gauche défend, sans trop d’inconstance espérons-nous, depuis presque dix ans et demander à une série de personnalités de gauche d’y réagir, en exprimant leurs accords et leurs désaccords, leurs commentaires et leurs critiques (voir le numéro 100). Nous espérons ainsi rester fidèles à une tradition de débat et de discussion qui nous semble indispensable à gauche, tout en nous plaçant résolument dans une posture prospective.
Nous sommes persuadés qu’une gauche combative et ferme sur ses principes est plus que jamais nécessaire. La grave crise économique que le monde traverse le démontre une fois de plus, si besoin était. En Suisse, cette gauche a peut-être aussi un rôle un peu différent à jouer en ce moment. Il lui incombe de rappeler aux Suisses qu’on ne peut se contenter de contempler le monde qui s’écroule autour de nous tout en profitant de ce désastre. C’est dans ces moments- là que la gauche doit se souvenir de son engagement internationaliste, et c’est sans doute dans ces moments-là aussi que ce rappel est le plus difficile.