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GNU, CC, Copyleft: les alternatives

La facilité avec laquelle les contenus peuvent être diffusés par les médias électroniques a tout d’abord suscité une fièvre de partage et de piratage assez chaotique. Puis, dans le cadre de projets de collaboration notamment, la nécessité s’est fait sentir de se donner, pour réguler les échanges, de nouvelles licences dont les termes correspondraient à l’esprit de collaboration mondial né, notamment, des débuts de l’Internet – tout en conservant le principe général de la libre circulation.

Clarifions ici les possibilités proposées par ces licences, souvent utilisées en combinaison, pour des contenus aussi différents que des textes, des logiciels ou de la musique – bref, tout ce qui peut circuler électroniquement.

Attribution: la grande majorité des licences alternatives comprennent l’obligation, pour les personnes souhaitant réutiliser le contenu, de mentionner les noms des auteurs originaux et des personnes ayant fourni des contributions.

Modifications: le matériel mis à disposition peut être, à choix, simplement transmissible librement, ou alors modifiable à l’envi.

Utilisation commerciale: la question de l’utilisation commerciale ultérieure des logiciels est éminemment problématique. Ainsi, des moutures de Linux, le logiciel d’exploitation libre, sont vendues dans le commerce sous le nom de «paquets d’installation». Les licences libres peuvent interdire explicitement le recyclage des contenus dans des produits commerciaux ultérieurs.

Identité du partage  et copyleft: le Copyleft, parfois traduit par «gauche d’auteur», prévoit que l’objet licencié puisse être distribué, modifié ou repris si et seulement si les travaux qui en sont dérivés se voient distribués selon le même régime. L’objectif avoué consiste dans ce cas à faire augmenter le nombre et l’étendue des contenus libres.

Il est intéressant de savoir que ces licences sont des contrats que l’utilisateur d’un logiciel, par exemple, signe électroniquement au moment de l’installer. Elles ont ainsi déjà donné lieu à des actions juridiques en cas de non-respect – lorsque, par exemple, un produit reprend des contenus libres dans un but exclusivement commercial.

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