Comme notre cher Président Hans Rudolf Merz l'a affirmé dans ses voeux fédéraux, notre société est partagée en deux. D'un côté il y a les chanceux (les banquiers, les gens en bonne santé) et les malchanceux (tous les autres). Pour ces derniers, il ne faudra rien espérer de la Confédération. En effet, ils devront trouver en eux « l'assurance et la force nécessaire. »
Dans la vision néo-libérale d'Hans Rudolf Merz, la vie est un
hasard, tout le monde dispose des mêmes cartes mais certains jouent mieux que les autres (au jass). Les malchanceux ont simplement joué leurs atouts quand il ne le fallait pas. Ils ont perdu et ils méritent donc leur sort.
Notre Président devrait se souvenir de l'aide apportée aux banquiers et à la sauvegarde des intérêts privés. Il réalisera alors que les structures, les classes, les dominants et les dominés existent. Bref que tout le monde n'est pas égal et ne dispose pas des mêmes cartes. Beaucoup d'entre nous n'ont d'ailleurs pas même les moyens de jouer. Nous le savons.
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